
!!Disclaimer: afin de rapporter le plus rapidement nos aventures, le style de notre journaliste habituelle a dû être sacrifié... moins d'émotions au programme, mais les faits seront là!
Après 6h de bus pour parcourir 220km de route sinueuse dans les hauts plateaux du Chiapas, nous avons débarqué, hagards, à San Christobal de Las Casas. À peine le temps de réaliser, un mexicain nous alpague, dehors, sous la pluie, nous propose une auberge à quelques rues du centre, et pour nous convaincre, nous indique que le taxi nous est offert ainsi que le petit-déj. Nous y passerons finalement 2 nuits, séduits par l'ambiance et le petit-déj!
Dès le soir, nous partions à la découverte de la ville, en quête du seul vrai repas de la journée. Nous en avons profité pour découvrir la ville et son artère principale - la Carrer Real Guadalupe - qui rassemblait tout ce dont nous aurions besoin par la suite: une grande rue mal pavée - comme la plupart au Mexique - une succession d'hôtels de baroudeurs, de restaurants, d'agences organisant des excursions touristiques... le repas fut donc pris rapidement au El Gato Gordo, puis dodo.
La ma
tinée bien avancée par une grasse matinée bien méritée, nous entamions notre visite du centre ville par le marché d'artisanat local. Autour d'une petite église, une multitude de stands sommaires, tenus par des indiens venus des villages environnants, proposait bijoux, habits traditionnels, articles en cuirs... quelques chariots de vendeurs de tacos embaumaient l'air d'odeurs appétissantes. On en profita donc pour se ravitailler, une dizaine de tacos - poulet, boeuf, tripes avec supplément de viande -, pour moins de 3 Euros. Longtemps, ce repas restera notre référence, et dorénavant notre unité de conversion. Nos flâneries digestives nous ont poussés vers la place principale, entourée d'arcades, du palais municipal, et d'une église. Le tout dans le plus pur style colonial: bâtiments aux couleurs chaudes, rues pavées perpendiculaires. À côté du palacio municipal, un groupe d'indiens faisait une démonstration de danses et de chants de cultures préhispaniques. Les costumes de peaux, de plumes et de perles se secouaient sur le rythme effréné des tambours. Ces 2 diables couraient et sautaient dans une arène que délimitaient les montagnes entourant San Christobal, où se trouvaient les dernières communautés indiennes.Dimanche, nous étions parés pour l'aventure dès 8h30: direction le canyon du Sumidero, au nord de Tuxtla. Sur les 10h, harnachés de nos gilets de sauvetages, nous prenions place à bord d'une petite embarcation plate, surplombée d'un
Le midi, notre minibus nous laissa vadrouiller
Nous avons occupé les 5h qui nous séparaient de notre prochain départ, par une nouvelle visite du marché artisanal, où nous apprîmes à nos dépends les subtilités du marchandage au Mexique. Un homme à qui nous voulions acheter des peintures sur cuirs mayas, accepta de nous baisser le prix de quelques dizaines de pesos. Voulant comparer les prix, nous le quittâmes en lui promettant de revenir. Mais, quand après s'être rendu compte que son offre était intéressante, nous retournâmes à son stand, véxé de notre méfiance, il refusa de nous accorder le prix qu'il nous avait offert quelques minutes auparavant.
C'est avec un certain pincement au coeur, que nous quittions le soir même ce bel et sauvage état du Chiapas, pour Zipolite, petite plage perdue sur la côte Pacifique, dans l'état de Oaxaca.












